La ville et ses usages se construisent autour des espaces publics. Jusqu’à il y a peu la perception de ces espaces était assez binaire : d’un côté ceux destinés à la circulation routière et au stationnement, ce que nous appelions couramment la mobilité, et les autres qui sont utiles à la vie sociale, à la déambulation…

Aujourd’hui de nouveaux services de mobilité se répandent sur l’espace public.

Ils se développent en dehors des cadres traditionnels et nous interrogent sur les besoins d’espaces publics et leur vocation. Dans certaines visions il faudra de plus en plus d’espaces pour se déplacer, dans d’autres probablement moins et de ce fait, la question de la régulation des usages se pose.

Finalement, qu’est-ce que l’espace public ? Quels sont les enjeux des affectations et des usages ? Qu’est-ce que la mobilité et ses évolutions apporteront à la disponibilité de cet/ces espace(s) ? La régulation nous permet de dégager des espaces jusque-là « squattés » par le stationnement par exemple.

Que ferons-nous des nouvelles disponibilités demain ? Et comment pouvons nous envisager de rendre les utilisateurs acteurs des usages ? Quels sont les nouveaux outils apportés par les sciences comportementales en la matière ? La matinée sera consacrée à un tour d’horizon sur les nouvelles mobilités, le stationnement, les enjeux, la régulation nécessaire (ou pas), l’espace public…

Tandis que l’après-midi nous offrira un temps de réflexion sur les nouveaux outils d’accompagnement au changement de comportement et nous permettra, au travers d’un débat, d’interpeller les acteurs sur l’avenir de la mobilité et des espaces.